Une pièce centrale, le Kimono

Majoritairement influencée par mes voyages au Japon, cette forme s’inspire donc tout naturellement du Kimono et par extension, du Yukata, dont l’origine est la tradition des bains japonais, les Onsen. Version sobre et simplifiée du Kimono, cette pièce est décontractée et n’impose pas de « savoir porter », ce qui en fait un vêtement facile à porter.
Du Kimono, j’ai adopté la richesse des matières et le port des superpositions. Du yukata, viennent les notions de simplicité et de quotidien.
Taille unique et « oversize »
Il n’est pas nécessaire d’être « grande et mince », comme je l’entends souvent, pour porter mes pièces.
C’est pour ceci que je travaille mes pièces dans l’ampleur et en tailles uniques englobant les tailles allant du 36 au 46. Leur volume offre de l’aisance au mouvement tout en épousant les différents styles, postures et morphologies.
Matières : responsabilité, éthique et engagement
Le deuxième point important pour mes pièces est le choix des matières. Je les acquiers en allant personnellement à la rencontre des fabricants textiles avec lesquels je travaille en toute confiance et depuis longtemps.
Aujourd’hui, je travaille majoritairement avec trois industriels français qui ont préservé et développé leur savoir-faire en France. Les lins sont d’Armentières, les Jacquards viennent de Lyon et mes viscoses plus sophistiquées et tissées à partir de fibres filament Lenzing, sont fabriquées près des Vosges. Sur toute la chaîne, les démarches sont éco-responsables privilégiant aussi une organisation locale.
Par ailleurs, les chutes issues de la découpe de mes pièces sont réduites au maximum et réemployées pour la réalisation de mes « paysages ».
